Le projet mené par Provence Verte Solidarités-UDV, en collaboration avec le Secours Catholique du Var, ambitionne de coordonner une action solidaire sur un territoire précaire, dans l’ouest du Haut-Var. Associations, collectivités, institutions et paroisses se sont engagées sur deux grands axes : d’une part, rassembler dans un document de synthèse les faiblesses et richesses du territoire, les attentes et les forces des acteurs ; d’autre part, aller à la rencontre des habitants démunis issus de la ruralité dans l’optique de créer un groupe pérenne et actif avec des réunions mensuelles. Cette opération a été l’occasion notamment pour les personnes isolées de renouer un lien avec les représentants de l’Église. 

L’organisme porteur du projet

L’association Provence Verte Solidarités, membre de l’Union Diaconale du Var.

Brève description de l’organisme porteur du projet

Provence Verte Solidarités a vu le jour en 2010 avec la vocation de devenir un relais de la solidarité en milieu rural. Les bénévoles ont privilégié les actions à taille humaine au plus proche des habitants de leur territoire. Provence Verte Solidarités est aussi membre de l’Union Diaconale du Var, elle-même composée de 19 associations qui luttent contre l’exclusion sociale. 

Personnes concernées par l’initiative

Ces hommes et ces femmes souffrent à la fois de précarité économique, du regard des habitants de leur village. Ils acceptent de quitter leur isolement et de venir partager leur contexte familial, leur peine et leur manque de confiance. Petit à petit, au fur et à mesure des rencontres, ils osent s’exprimer devant un groupe. À titre d’exemple, le groupe s’est investi dans des projets tels que participer à une émission radio pour RCF, partir en pèlerinage, rédiger une lettre-témoignage intitulée “Réparons l’Église” à destination de l’évêque local. Ces expériences ont permis de questionner la place des pauvres dans l’Église. Les participants se sentent reconnus et appréciés et investissent une démarche spirituelle pour celles et ceux qui le souhaitent. Certains disent que cette initiative leur a sauvé la vie, en partie parce qu’il ne s’agit pas d’un défouloir ni d’une distribution de nourriture mais d’une écoute réciproque et d’un partage de repas. 

Moyens mis œuvre

Plusieurs personnes engagées dans le projet : une coordinatrice en animation du groupe, un agent administratif, un agent d’entretien, un animateur Secours Catholique d’appui bénévole, et deux animateurs Provence Verte Solidarités bénévoles.

Calendrier

Du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021, à Brignoles.

Principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin, Commune de Brignoles, ASP,  Provence Verte Solidarité

Contact

PROVENCE VERTE SOLIDARITÉS

148 Avenue Frédéric Mistral

83170 BRIGNOLES

04.89.11.04.28

provenceverte.solidarites@gmail.com 

Isabelle CESANA (coordinatrice du projet)

06.13.95.73.04   

isabelle.cesana.pvs@gmail.com

L’association Eccofor à Dole souhaite poursuivre la diffusion en Bourgogne Franche Comté du livre « Zéro Jeune en Échec, Juralternance, une école de production pour la réussite de tous », rédigé et paru en 2019, à travers une tournée en présence des auteurs et des élèves figurant dans le livre. L’ouvrage a été présenté dans la région et lors d’évènements dans des librairies. Par ailleurs, des actions ont été menées pour développer l’expression des élèves de l’école par des activités artistiques.

L’organisme porteur du projet 

Eccofor

Brève description de l’organisme porteur du projet 

L’association Eccofor propose des formations qualifiantes à destination des jeunes en échec scolaire via une école de production. Chaque année, dix-huit élèves sont formés dans des filières où l’on peine à recruter (pneumatique, entretien automobile, serrurerie et métallerie). 

Personnes concernées par linitiative

Les élèves de première année de l’école ont suivi des cours d’arts plastique souvent en lien avec une actualité culturelle de la ville de Dole. Ils ont pu réaliser des sculptures, créer une exposition photo, produire un timelapse qui mettait en avant les nouveaux locaux de l’école.

Moyens mis en œuvre

– Mobilisation de bénévoles pour les ateliers d’écriture, de philosophie.

– Rencontre avec des auteurs et des artistes.

– Partenariat avec les scènes du Jura et le musée des Beaux-arts de Dole. 

Calendrier 

Septembre 2020 à décembre 2021.

Principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

  • Association Georges Hourdin.
  • Fédération des acteurs de la solidarité.
  • Caisse d’épargne de Bourgogne Franche-Comté.

Contact 

Morgane Hamonet, directrice-adjointe.

Tél. : 09 80 90 37 05

Mail : morgane.hamonet@eccofor.fr

La crise sanitaire a exacerbé les difficultés de jeunes en situation de précarité. À cela s’ajoute, un sentiment de mal-être et une perte de vision dans l’avenir. L’association CRIDEV, à Rennes, a mis en place des ateliers « Désorientations » afin de créer un espace pour partager des expériences, questionnements et doutes. Des permanences d’entraide administrative ont été également organisées.


L’organisme porteur du projet

CRIDEV

Brève description de l’organisme porteur du projet

Le CRIDEV est un « Centre de Ressources et d’Interpellation pour un monde sans rapports de domination ». L’association, créée en 1974, traite principalement les thématiques liées aux injustices sociales en France et à l’étranger : les discriminations, l’interculturalité, les néo-colonialismes, les solidarités et mobilités internationales, les résistances citoyennes, les droits non respectés des populations opprimées.

Personnes concernées par l’initiative

Ce sont essentiellement des étudiants ou des chômeurs en situation de précarité qui ont des difficultés d’accès aux droits. 

Moyens mis en œuvre

Pendant quatre mois, un cycle de cinq ateliers a permis aux participants d’échanger sur leur vécu. Ces temps de causeries ont donné lieu, par exemple, à des discussions autour du sexisme.

Un espace « ressources administratives » a été aménagé. Des bénévoles du CRIDEV, qui ont déjà surmonté des difficultés d’accès aux droits, ont été formés pour accompagner sur le volet entraide administrative. 


Calendrier du projet

Février à décembre 2022.

Les principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin, Association Agir sa vie

Contacts

Elise Schumacher, accompagnatrice et formatrice au CRIDEV

41 avenue Janvier – 35000 Rennes

Tél. : 02 99 30 27 20

L’importance des formes d’emplois atypiques, les difficultés matérielles, la crise économique et la difficile adaptation des pratiques syndicales au nouveau marché du travail contribuent à une forte distanciation des salariés vis-à-vis des organisations syndicales traditionnelles. Certains secteurs sont plus touchés encore du fait de l’éclatement des salariés : c’est le cas notamment de l’aide à domicile. Le ReAct a décidé d’organiser en priorité au sein de ce « désert syndical ».

Une enquête menée dans l’agglomération lyonnaise a révélé les conditions de travail particulièrement dures que connaissent les travailleuses à domicile : paiement à la tâche, salaire non déclaré, non-respect du travail hebdomadaire, chantage et harcèlement… Le projet vise à construire leur participation à une campagne de défense de leurs droits. De nouvelles méthodes, inspirées du community organizing, sont développées pour permettre à ces travailleuses de s’organiser et de prendre la parole sur les problèmes qui les concernent.

 

L’organisme porteur du projet

ReAct (Réseaux pour l’Action collective transnationale)

 

Brève description de l’organisme porteur du projet

Le ReAct est né en 2010 d’une analyse partagée : les injustices sociales et environnementales ont pour cause principale la domination des intérêts des grandes entreprises sur ceux de la majorité des personnes. Le ReAct souhaite contribuer à organiser les personnes affectées par ces abus afin de construire un pouvoir social à même de défendre les droits et intérêts du plus grand nombre. Il utilise principalement les méthodes du community organizing, développées aux Etats-Unis par Saul Alinsky.

 

Personnes concernées par l’initiative

Les travailleuses à domicile sont à une écrasante majorité (95 %) des femmes, beaucoup sont seules avec des enfants en bas âge, et 85 % d’entre elles sont d’origine étrangère (congolaises, nigérianes, comoriennes, marocaines, algériennes, portugaises, roumaines…). Aujourd’hui en France, ce qu’on nomme « services à la personne » réunit l’aide à domicile (un million d’emplois) et le travail domestique (un peu plus de 600 000 personnes actives). À Lyon, on estime qu’un millier de femmes travaillent dans le secteur : 355 ont été contactées, plus de 200 ont accepté de laisser leurs coordonnées, et une quarantaine ont participé à la campagne initiée par le ReAct. À terme, toutes les salariées de ce secteur devraient en profiter.

 

Moyens mis en œuvre

  • Le savoir-faire et les compétences des organisateurs et organisatrices qui, depuis 2015, mettent en œuvre en France les méthodes du community organizing dans les secteurs précaires.
  • L’embauche d’une personne à plein temps pour réaliser les différentes étapes du projet (immersions, tête-à-tête, animation de réunions et formations, médiatisation…).
  • D’éventuelles prestations extérieures (traduction, garde d’enfants…) pour faciliter l’implication des personnes.
  • Les moyens nécessaires à la médiatisation des propositions du groupe (affiches, communiqués de presse, livrets…).

Calendrier du projet

  • Janvier 2018 : une enquête lancée par le ReAct fait découvrir la triste réalité du secteur du travail à domicile dans l’agglomération lyonnaise. Avec un fort taux d’emploi à temps partiel et des rémunérations horaires parmi les plus faibles de tous les secteurs, le salaire minimum décent n’est que rarement atteint. L’alerte de quelques travailleuses à domicile pousse le ReAct à chercher de nouvelles formes d’organisation collective pour permettre aux plus vulnérables d’agir sur leurs conditions de travail.
  • Décembre 2018 : démarrage du projet proprement dit. Dans un premier temps, il s’agit d’aller à la rencontre des personnes concernées :
  • par immersion quotidienne (« grenouillage ») aux abords des principaux lieux de travail (en un an, 355 salariées du secteur ont été rencontrées en grenouillage et 205 ont accepté de donner leur numéro de téléphone);
  • par rencontres en tête-à-tête entre l’organisatrice et les personnes concernées pour partager en profondeur les situations et créer une relation de confiance (en un an, 42 tête-à-tête ont été organisés).
  • À partir de là, cinq réunions ont été organisées afin de lister ensemble les problèmes rencontrées, les revendications que les salariées souhaitaient porter et d’identifier un responsable à interpeller.

Les salariées ont alors détaillé, dans une lettre de revendications envoyée à leur employeur, les manquements et améliorations qu’elles réclament et ont systématiquement demandé un entretien afin de discuter de leurs propositions. Entre deux et trois salariées ont été élues par entreprise lors de ces réunions pour porter la parole collective.

  • En 2019, deux collectifs de salariées du secteur ont vu le jour : 
Adiaf-Savarham (45 salariées impliquées, 3 réunions organisées) et Vitae. Par ailleurs, des liens se sont renforcés avec l’Uniti (Union des travailleurs Isolés).
  • Le projet s’est achevé fin 2019, mais des prolongements sont en cours pour 2020 : constitution de nouveaux collectifs dans les grandes entreprises du secteur, contrôle des processus de négociation initiés, réplication de la méthode par effet « tâche d’huile ».

 

Les principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Fondation Un monde par tous, Fondation pour les Droits de l’homme au travail, Association Georges Hourdin.

 

Contacts

Marielle Benchehboune, coordinatrice du ReAct

Courriel : marielle.benchehboune@projet-react.org

Tél. : 06 38 30 74 56

Site Internet : https://www.projet-react.org/fr/

Page Facebook : https://www.facebook.com/ActionTransnationale

Twitter : https://twitter.com/projetreact

 

Le Forum pour une autre économie (Foro hacia otra economia) est une initiative conjointe, au niveau de toute l’Argentine, d’organisations sociales, de mouvements populaires, de coopératives, d’universités publiques, d’institutions nationales, régionales et locales qui promeuvent d’autres formes d’organiser le travail, la production et la distribution, la consommation, l’échange de biens et services qui peuvent se résumer dans une démarche basée sur le concept de l’économie sociale et solidaire.

La 7ème édition du forum s’est tenue pendant trois jours, à General Roca, dans le Nord de la Patagonie. Elle s’articulait autour de trois grandes thématiques (déclinées en une multitude de débats) : Nouvelles économies, nouvelles visions et nouveaux acteurs de l’ESS ; Les outils économiques et législatifs ; Nouvelles stratégies pour l’éducation, l’art, la santé et l’éducation. Fort du succès de cette édition, le Forum pour une autre économie a tenu sa 8ème édition du 19 au 21 avril 2019 (https://www.otraeconomia.com/).

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En développant des activités artistiques dans trois villes où elle intervient (Massy, Montpellier et Saint-Louis de La Réunion), La Cimade veut favoriser l’échange entre les personnes migrantes, réfugiées et en demande d’asile et des personnes françaises, permettre aux personnes étrangères de témoigner en public de leurs parcours et de s’impliquer dans la lutte contre les préjugés et favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes étrangères… Le projet prend la forme d’ateliers théâtre (Massy, Montpellier, Saint-Louis), de théâtre-forum (Montpellier), d’ateliers d’écriture et d’arts plastiques (Montpellier), d’ateliers d’édition et d’exposition (Montpellier) et d’ateliers bande dessinée (Saint-Louis).

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Imaginé par des jeunes isolés étrangers eux-mêmes lors du Congrès de la FASTI en 2017, le projet Filme ! consiste en la réalisation par des jeunes isolés étrangers d’un court-métrage sur leur parcours migratoire ainsi que sa présentation lors de projections débats. L’objectif est de renforcer le pouvoir d’agir des jeunes et de contribuer à leur inclusion dans la société d’accueil. Les projections débats dans les lycées, universités, associations, centres sociaux, MJC, etc. doivent permettre de sensibiliser le grand public aux problématiques vécues par les jeunes immigrés.

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Le projet Bible et ceps, mené par la Mission de France, propose un temps de partage à des personnes en situation de précarité pour qu’elles puissent participer à la lecture de textes bibliques et partager des loisirs et du repos, dans une ambiance chaleureuse, à Pontigny, dans l’Yonne. Une manière, de se découvrir autrement en famille, d’approfondir une quête spirituelle ou de soi, avec des personnes venant d’horizons divers.

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Le projet visait à construire un parcours sonore pour relayer auprès d’élus locaux la parole et l’analyse de personnes en situation d’exclusion (SDF, personnes migrantes…) fréquentant le restaurant social Leperdit (Rennes), que les gens appellent communément Le fourneau, lors de l’inauguration de ses nouveaux locaux, en janvier 2019. L’objectif était double : permettre aux personnes vivant la grande précarité d’avoir un espace d’expression de leurs analyses et de leurs vécus et amener les élus à mieux comprendre les mécanismes d’exclusion et d’avoir un retour sur les dispositifs en cours de la part des premiers concernés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-le-restaurant-leperdit-accueille-150-sdf-chaque-jour-6462891

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Pour le numéro 100 de sa revue trimestrielle, Dedans Dehors, paru en juin 2018, l’Observatoire international des prisons – Section française (OIP) a fait le choix d’un numéro entièrement rédigé par des personnes détenues, afin de faire décrire de l’intérieur, par ceux qui la vivent, la réalité carcérale. L’OIP veut ainsi sensibiliser le grand public et déconstruire les idées reçues sur l’incarcération et en réhumanisant la perception des personnes détenues, dont la parole est souvent disqualifiée d’un point de vue social et institutionnel. En 2019, le projet se poursuit via une campagne de courtes vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les témoignages de personnes détenues lus par des personnalités (François Morel, Yolande Moreau, Nicole Ferroni, etc.).

https://www.youtube.com/watch?v=rjUpMedi1Iw&list=PLvBSqm6Z_r1f1J-SmwlRWaS9AeuAsi2S3&index=1

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