Cet ouvrage a pour but de mettre en valeur les vies “invisibles” de mineurs étrangers non accompagnés et d’aller au-delà de simples statistiques. Le livre raconte dix histoires singulières de dix mineurs sur leurs parcours entre leur pays d’origine et la France, en répondant à une question de départ : « Qu’est-ce qui pousse ces jeunes à partir de chez eux ? ». À travers ces récits, il s’agit de sensibiliser un large public aux questions de migration et d’insertion en sortant des clichés et des stéréotypes. Tout au long du livre, des encadrés apportent des précisions juridiques, sociales ou géopolitiques afin de contextualiser les interviews des jeunes.


L’organisme porteur du projet

L’association des amis des Éditions de l’Atelier.  

Moyens mis en œuvre

Trois auteurs ont été sollicités :
– Claude Roméo, qui a participé à l’élaboration des politiques nationales dans les cabinets ministériels, auprès de la défenseure des enfants, à Unicef-France.
– Jean-François Roger, chef du service départemental des établissements et des services habilités ASE au Conseil départemental Pas-de-Calais
– Noémie Paté, docteure en sociologie

Le livre a été préfacé par Jacques Toubon, défenseur des droits de 2014 à 2020.

https://editionsatelier.com/boutique/actualite-et-societe/52-je-voulais-une-chance-de-vivre–9782708253537.html

Calendrier du projet

Octobre 2019 à mai 2020. 

Les principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet
Association Georges Hourdin

Les jeunes isolés étrangers ne représentent pas un groupe homogène et leur diversité doit être enrichissante. La Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI) souhaite agir sur leur insertion grâce à l’écriture, la création, l’enregistrement et la diffusion de podcasts. Le but est de renforcer les compétences sociales, leur confiance, leur expression et leur communication afin de faciliter leur intégration dans la société d’accueil. Parallèlement, la FASTI sensibilise un plus large public aux problématiques vécues par ces jeunes immigrés isolés (préjugés, discriminations…) et favorise ainsi le vivre-ensemble.


L’organisme porteur du projet

FASTI : Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s

Brève description de l’organisme porteur du projet

Fondée en 1967, FASTI coordonne les actions de toutes les ASTI (Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s) de France. La Fédération se définit comme féministe, anticapitaliste et anticolonialiste et place l’égalité au cœur de son mouvement. 

Grâce à son réseau d’associations, la FASTI accompagne les personnes immigrées dans l’accès à leurs droits, à la scolarité, à la formation. Elle agit pour le respect de leurs libertés et lutte contre toutes formes de discriminations. Elle promeut la cohabitation entre les personnes françaises et immigrées en se mobilisant pour un changement des politiques migratoires. 

Personnes concernées par l’initiative

Ce projet s’adresse à des jeunes migrants isolés, en majorité mineurs, accompagnés notamment par les ASTI d’Elbeuf, Le Havre, Nantes, Nîmes, Le Petit-Quevilly, Chalon-sur-Saône, Souillac et Valence, et compte environ 40 bénéficiaires de 16 à 25 ans, et plus d’une centaine d’autres jeunes mobilisés indirectement. 

Moyens mis en œuvre

Formation radiophonique : découverte et prise en main de contenu audio.
Mise en œuvre d’activités (écriture, prise de parole, création).
Organisation logistique : matériel et compétences techniques mis à disposition par des bénévoles des ASTI. 


Calendrier du projet

Le projet initial s’est étalé sur un an, de janvier à décembre 2021. Il continue en 2022, les podcasts sortiront en septembre et seront disponibles sur plusieurs sites (FASTI, Jet FM) et sur des radios locales.

https://www.fasti.org/Sons-et-videos

Les principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

ASTI de Nantes, Petit-Quevilly, Le Havre, Lyon, Elbeuf, Annonay, Valence et Souillac.

Association Georges Hourdin.

Contacts

Aline Bussière, coordinatrice financière
Tel. : 06 41 59 65 49
Mail : a.bussiere@fasti.org 

Vanessa Fourez, commission Jeunesse
Mail : v.fourez@fasti.org

Site Internet : https://www.fasti.org/
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/FASTI/ 

Le hackathon est événement qui regroupe des personnes sur deux jours, en équipe, afin de faire émerger des projets innovants. Le réseau Coorace s’est approprié cette méthode. Le projet vise à associer entreprises, salariés, personnes en insertion ou en situation de précarité afin qu’ils définissent ensemble des orientations stratégiques, des actions de plaidoyer, ainsi que des méthodologies et outillages pour déployer la participation des salariés à la vie de l’entreprise.


L’organisme porteur du projet

Coorace 

Brève description de l’organisme porteur du projet

Coorace est un réseau national d’entreprises de l’économie sociale et solidaire. Il fédère des structures de l’insertion par l’activité économique (IAE) et du secteur des services à la personne (SAP).

Personnes concernées par l’initiative

L’Hackathon a réuni 65 participants appartenant à 22 structures adhérentes au réseau Coorace. Un accent particulier a été mis sur la participation de salariés en parcours d’insertion.

Moyens mis en œuvre

Avant l’Hackathon, les salariés en phase d’inclusion dans le monde de l’entreprise ont été invités à participer aux travaux de réflexion sur l’amélioration du dialogue social, la participation à la gouvernance, la valorisation des compétences et des expériences…

Pendant l’Hackathon, ils ont pu ensuite témoigner de leurs expériences, participer aux échanges et formuler des propositions.

À l’issue de cette démarche, ils ont participé au congrès organisé par Coorace qui a permis de conforter l’idée de considérer ces salariés comme des parties prenantes légitimes. La suite étant de continuer à prendre leur place dans le quotidien des entreprises du réseau Coorace (accueil et fonctionnement) et dans les instances de gouvernance (conseil d’administration, CSE). 

Calendrier du projet

Janvier à décembre 2020.

Les principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin.

Contacts

Christophe Lemoine, chargée de mission développement Coorace

Tél. : 06 78 83 30 14

E-mail : christophe.lemoine@coorace.org

Face au constat que les élèves issus de familles en situation de grande pauvreté sont massivement orientés vers des parcours ASH (Adaptation scolaire et Scolarisation des élèves Handicapés), le mouvement ATD Quart Monde a décidé de mettre en place un projet afin de mettre un terme à l’exclusion de ces enfants. Le but est donc de permettre l’accès de ces élèves à une scolarité normale afin de casser le cercle vicieux de l’extrême pauvreté, notamment en leur permettant de trouver un travail. 


L’organisme porteur du projet

Mouvement ATD Quart Monde

Brève description de l’organisme porteur du projet

Fondé en 1957, le mouvement ATD Quart Monde regroupe des personnes qui refusent la fatalité de la misère dans laquelle elles vivent, ainsi que des hommes et des femmes de toutes origines qui partagent ce refus. ATD Quart Monde lutte contre l’extrême pauvreté et œuvre pour une société du respect de l’égalité, la dignité, la justice sociale et le respect des droits fondamentaux

Personnes concernées par l’initiative

Selon les statistiques de l’Education Nationale, 80 % des élèves de classes adaptées et spécialisées sont issus de milieux défavorisés. Ce projet s’adresse donc à tous les élèves issus de familles en situation de grande pauvreté, particulièrement les plus fragiles.

D’après un état des lieux réalisé ATD Quart Monde sur l’année 2019-2020, sur les écoles et les lieux de ses investigations, près de 12 % des élèves sont concernés (en moyenne, 3 élèves sur 24). Chaque année, le nombre minimum de bénéficiaires serait donc d’environ 200 élèves. 

Moyens mis en œuvre

Des chercheurs et des professionnels sont impliqués volontairement pour accompagner les écoles dans la mise en œuvre des actions. Des militants ATD Quart Monde, ayant l’expérience de la grande pauvreté, participent régulièrement à des travaux et des rencontres dans les écoles.

Un chercheur est associé à chaque école. Chacun travaille à son rythme et des écrits sont produits régulièrement. Une évaluation globale est prévue à la fin du projet (d’ici 2026).


Calendrier du projet

La durée initiale du projet est de 5 ans, mais le temps a été allongé suite aux « années COVID ». Il se déroule donc de 2018 à 2025. 

Mars 2017 : rédaction du document « Grande pauvreté et exclusion du cursus scolaire ordinaire : une réalité incontournable ? », basé sur une série d’interviews de différents acteurs de l’éducation (professeurs, parents, psychologues…).

Octobre 2017 : conférence d’Agnès Van intitulée « Orientation ou ségrégation scolaire ? », qui a donné un caractère public à la démarche. 

Octobre 2017 à février 2018 : mise en place d’un croisement des savoirs (ateliers, séminaires, tables rondes…) qui a servi de base à l’élaboration des ateliers « Grande pauvreté et orientation scolaire ».

6 et 7 avril 2018 : mise en œuvre de ces ateliers « Grande pauvreté et orientation scolaire ». Des parents en situation de grande pauvreté, des professionnels, des citoyens intéressés ont participé à ces rencontres.

Septembre 2019 : début officiel du projet dans 15 écoles (6 maternelles et 9 primaires), dont 4 établissements privées et 9 villes différentes.

Octobre 2021 : début du tournage d’un film, confié à Marie Frapin, afin de rendre compte du déroulé de l’expérience pour un public plus large.

Les principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin, Éducation Nationale

Contacts

Marie-Aleth Grard, Présidente du Conseil d’administration d’ATD Quart Monde
Mail : presidence.france@atd-quartmonde.org

Diogo DIALLO, Animation au Département Ecole
Tel. : 06 20 84 10 58
Mail : diogo.diallo@atd-quartmonde.org

Téléphone fixe : 01 42 46 81 95 

Site Internet : https://www.atd-quartmonde.fr/

Page Facebook : https://www.facebook.com/ATDQM
Twitter : https://twitter.com/ATDQM

Instagram : https://www.instagram.com/atdqm/ 

En développant des activités artistiques dans trois villes où elle intervient (Massy, Montpellier et Saint-Louis de La Réunion), La Cimade veut favoriser l’échange entre les personnes migrantes, réfugiées et en demande d’asile et des personnes françaises, permettre aux personnes étrangères de témoigner en public de leurs parcours et de s’impliquer dans la lutte contre les préjugés et favoriser l’insertion sociale et professionnelle de personnes étrangères… Le projet prend la forme d’ateliers théâtre (Massy, Montpellier, Saint-Louis), de théâtre-forum (Montpellier), d’ateliers d’écriture et d’arts plastiques (Montpellier), d’ateliers d’édition et d’exposition (Montpellier) et d’ateliers bande dessinée (Saint-Louis).

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Imaginé par des jeunes isolés étrangers eux-mêmes lors du Congrès de la FASTI en 2017, le projet Filme ! consiste en la réalisation par des jeunes isolés étrangers d’un court-métrage sur leur parcours migratoire ainsi que sa présentation lors de projections débats. L’objectif est de renforcer le pouvoir d’agir des jeunes et de contribuer à leur inclusion dans la société d’accueil. Les projections débats dans les lycées, universités, associations, centres sociaux, MJC, etc. doivent permettre de sensibiliser le grand public aux problématiques vécues par les jeunes immigrés.

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Pour le numéro 100 de sa revue trimestrielle, Dedans Dehors, paru en juin 2018, l’Observatoire international des prisons – Section française (OIP) a fait le choix d’un numéro entièrement rédigé par des personnes détenues, afin de faire décrire de l’intérieur, par ceux qui la vivent, la réalité carcérale. L’OIP veut ainsi sensibiliser le grand public et déconstruire les idées reçues sur l’incarcération et en réhumanisant la perception des personnes détenues, dont la parole est souvent disqualifiée d’un point de vue social et institutionnel. En 2019, le projet se poursuit via une campagne de courtes vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les témoignages de personnes détenues lus par des personnalités (François Morel, Yolande Moreau, Nicole Ferroni, etc.).

https://www.youtube.com/watch?v=rjUpMedi1Iw&list=PLvBSqm6Z_r1f1J-SmwlRWaS9AeuAsi2S3&index=1

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La Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC) a collaboré avec la coopérative Dire le Travail pour recueillir les témoignages de jeunes privés d’emploi et nourrir la réflexion sur une problématique qui les concerne directement. Ce travail a abouti à la publication du livre La vie devant nous (Editions de L’Atelier). La parution de l’ouvrage n’était pas une finalité en soi mais un point de départ. Elle s’est accompagnée d’une campagne médiatique et d’une stratégie de diffusion s’appuyant sur les Comités jeunes privés d’emploi mis en place, en 2016, par la JOC pour faire entendre la voix de ces jeunes et susciter un débat avec le public. Autant d’étapes pour rompre avec le sentiment d’exclusion et redonner confiance aux jeunes privés d’emploi. Plus »

Dans Laudato si’, le pape François a appelé à se convertir à une écologie intégrale, en expliquant : « Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature. » Le projet vise à faire participer des personnes en situation de précarité à l’Université d’été de l’écologie intégrale, pour que le débat ne se déroule pas à huis clos, entre spécialistes, mais en présence de citoyens moins experts, notamment les plus pauvres. Cette démarche a permis la rencontre, le travail ensemble et le croisement des savoirs entre jeunes, personnes en situation de précarité, experts scientifiques et politiques.

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En 2016, les délégations régionales de l’ACO (Action catholique ouvrière) ont recueilli la parole de personnes ayant vécu des situations de grande précarité ou traversé des moments de grande fragilité. Un an plus tard, paraissait, aux Editions de L’Atelier, le livre Des vies sur le fil. Blandine Bricka, l’auteure, a fait le choix de retranscrire la parole de ces personnes le plus directement possible, sans commentaire, afin de faire entendre vraiment celui ou celle qui parle, de donner une visibilité à la parole des plus défavorisés. Le projet vise à permettre une large diffusion de l’ouvrage pour que les dix récits qu’il déroule fassent boule de neige et qu’un maximum de personnes en situation de précarité, de fragilité puissent dire à leur tour ce qu’elles vivent. Plus »