“Mon rêve familier” est une lecture par près de 200 anonymes de lettres descriptives des rêves des 50 prisonniers participants. L’opération vise à mettre en lumière l’expression des aspirations de prisonniers détenus en France.Cette lecture a été accueillie par le festival d’Avignon. Initiative phare de l’exposition “Proche” au sein de l’église des Célestins, elle fait partie d’un triptyque sur le sujet de la politique de l’enfermement en explorant les thèmes de l’absence et du creux. Deux autres volets la précédaient : “L’instant d’après” confrontait le spectateur aux portraits de visiteurs à la sortie du parloir ; “Périphéries” présentait les paysages périphériques des centres d’incarcération.

L’organisme porteur du projet

Association de gestion du Festival d’Avignon

Brève description de l’organisme porteur du projet

L’association, autre que gérer et organiser le Festival d’Avignon, encourage les nouvelles démarches artistiques, notamment expérimentales. Cette envie s’inscrit dans sa volonté de restituer avec talent la complexité du monde moderne. Le numérique est utilisé comme un outil d’intégration sociale et culturelle. Le projet a été piloté par l’artiste Grégoire Korganow et son équipe. Photographe depuis les années 1990, c’est en 2008 qu’il expérimente sa première immersion dans les prisons françaises. En 2017, il lance un appel à la correspondance épistolaire auprès de détenus afin d’élaborer son projet “Mon rêve familier”. 

Personnes concernées par l’initiative

Les rêves étranges et pénétrants sont ceux des 50 prisonniers qui ont répondu à l’appel de Grégoire Korganow. La plupart d’entre eux sont issus de milieux populaires et précaires et sont généralement incarcérés avec de fortes peines d’emprisonnement. Ils savent désormais que près de 15 000 visiteurs du Festival ont pu lire, écouter et parfois comprendre leurs songes et leurs tourments : « Je rêve de tout recommencer à zéro », « Je me sentais étranger dans ma cellule », « J’étais désorientée ». Il faut aussi compter les 200 anonymes volontaires recrutés sur les réseaux sociaux qui ont interprété les lettres des détenus face à la caméra et se surprennent parfois à se reconnaître dans leurs confessions. 

Moyens mis en œuvre

La structure a fait appel à l’artiste Grégoire Korganow et à son équipe, composée d’une productrice, d’un scénographe, d’un diffuseur-éditeur et d’une attachée de presse afin d’exposer leur projet sur le milieu carcéral. 

Le Festival d’Avignon et son équipe assurent la mise en ordre du lieu de l’exposition, le montage de l’exposition, organisent la communication et la médiatisation du projet ainsi que l’accueil de tous les publics, dont des publics dits éloignés de la culture. Ils favorisent aussi l’émergence de débats et de dialogue autour des propositions artistiques accompagnées.

https://festival-avignon.com/fr/edition-2021/programmation/proche-59228

Calendrier

Depuis juillet 2021, d’abord à Avignon, puis dans d’autres villes, dont Lyon et Paris.

Principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin, Association du Festival d’Avignon, Fondation M6 pour l’exposition et l’ensemble de la création, Fondation Nationale des Artistes pour “Mon rêve familier”, Prix SCAM Brouillon d’un rêve pour “Mon rêve familier”, Secours Catholique Caritas France pour “Mon rêve familier”

Contact

Association du Festival d’Avignon

Cloître Saint Louis 

20, rue du Portail Boquier 

84000 AVIGNON

Cécile ASMAR 

04.90.27.66.50

cecile.asmar@festival-avignon.com

Équipe du projet “Mon rêve familier”

Grégoire KORGANOW (artiste et initiateur)

06.60.46.03.37 

Mélanie ROGER (productrice) 

06.28.34.67.53

Le projet mené par Provence Verte Solidarités-UDV, en collaboration avec le Secours Catholique du Var, ambitionne de coordonner une action solidaire sur un territoire précaire, dans l’ouest du Haut-Var. Associations, collectivités, institutions et paroisses se sont engagées sur deux grands axes : d’une part, rassembler dans un document de synthèse les faiblesses et richesses du territoire, les attentes et les forces des acteurs ; d’autre part, aller à la rencontre des habitants démunis issus de la ruralité dans l’optique de créer un groupe pérenne et actif avec des réunions mensuelles. Cette opération a été l’occasion notamment pour les personnes isolées de renouer un lien avec les représentants de l’Église. 

L’organisme porteur du projet

L’association Provence Verte Solidarités, membre de l’Union Diaconale du Var.

Brève description de l’organisme porteur du projet

Provence Verte Solidarités a vu le jour en 2010 avec la vocation de devenir un relais de la solidarité en milieu rural. Les bénévoles ont privilégié les actions à taille humaine au plus proche des habitants de leur territoire. Provence Verte Solidarités est aussi membre de l’Union Diaconale du Var, elle-même composée de 19 associations qui luttent contre l’exclusion sociale. 

Personnes concernées par l’initiative

Ces hommes et ces femmes souffrent à la fois de précarité économique, du regard des habitants de leur village. Ils acceptent de quitter leur isolement et de venir partager leur contexte familial, leur peine et leur manque de confiance. Petit à petit, au fur et à mesure des rencontres, ils osent s’exprimer devant un groupe. À titre d’exemple, le groupe s’est investi dans des projets tels que participer à une émission radio pour RCF, partir en pèlerinage, rédiger une lettre-témoignage intitulée “Réparons l’Église” à destination de l’évêque local. Ces expériences ont permis de questionner la place des pauvres dans l’Église. Les participants se sentent reconnus et appréciés et investissent une démarche spirituelle pour celles et ceux qui le souhaitent. Certains disent que cette initiative leur a sauvé la vie, en partie parce qu’il ne s’agit pas d’un défouloir ni d’une distribution de nourriture mais d’une écoute réciproque et d’un partage de repas. 

Moyens mis œuvre

Plusieurs personnes engagées dans le projet : une coordinatrice en animation du groupe, un agent administratif, un agent d’entretien, un animateur Secours Catholique d’appui bénévole, et deux animateurs Provence Verte Solidarités bénévoles.

Calendrier

Du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021, à Brignoles.

Principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin, Commune de Brignoles, ASP,  Provence Verte Solidarité

Contact

PROVENCE VERTE SOLIDARITÉS

148 Avenue Frédéric Mistral

83170 BRIGNOLES

04.89.11.04.28

provenceverte.solidarites@gmail.com 

Isabelle CESANA (coordinatrice du projet)

06.13.95.73.04   

isabelle.cesana.pvs@gmail.com

Désireux de promouvoir la justice sociale, le Secours Catholique a engagé un plaidoyer national de lutte contre les préjugés dont sont victimes les personnes en précarité. À l’occasion des élections de 2017, la Délégation du Var a mené dans ce cadre un projet pour mettre en place localement des groupes réunissant des personnes en précarité et des membres du réseau du Secours Catholique.

Il s’agissait ainsi de favoriser des espaces de rencontres et d’échanges afin que les populations en difficultés (re)deviennent des acteurs de la vie sociale collective et puissent extérioriser leurs ressentis et se faire entendre. Cela passe notamment par la création d’outils artistiques tels que le photolangage (méthode de communication au moyen de photos facilitant la parole sur un sujet donné) et un spectacle de clown théâtre, ainsi que par la relance d’outils existants comme une exposition d’art plastique ou un théâtre forum.

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Le projet vise à donner un écho artistique de qualité à l’expression des personnes « sans-voix » sur des thèmes de société choisis par eux. Cette expression artistique doit pouvoir toucher le grand public mais aussi les institutions, les collectivités territoriales, les élus… Elle vient amplifier la parole construite en amont au sein du collectif des « Sans-Voix ». Cette amplification est expérimentée avec succès grâce à l’engagement bénévoles de « sans-voix », d’artistes, d’élus, d’associations. Deux concerts d’une heure trente ont été donnés à l’occasion de la Semaine nationale de lutte contre le racisme et la discrimination. Un CD de cinq titres a été produit.

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Le projet vise à donner la parole aux habitants du quartier Beaucaire, à Toulon, en grande précarité afin que leur parole exprimée et construite de façon collective, produise des changements concrets, petits ou grands dans leur vie et leur environnement.

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