Le colloque s’est tenu sous forme de quatre séances : des échanges d’expériences sur les formes d’exclusion dans les différents pays, les innovations dans la lutte contre l’exclusion, les processus dans la disqualification sociale et l’inclusion, les politiques et la lutte contre l’exclusion. Il avait pour but de mutualiser les expériences de lutte contre l’exclusion pour agir autrement. Pour cela, l’équipe de préparation a voulu mettre en valeur des formes nouvelles de lutte contre l’exclusion et créer un réseau d’échanges et de savoir. Enfin, elle a souhaité impulser une nouvelle réflexion sur l’évolution des politiques publiques. L’aspect primordial de ce colloque était de permettre à des personnes vivant ou ayant vécu des situations d’exclusion de participer à la réflexion et à l’élaboration du contenu du colloque et de prendre la parole en tant qu’intervenantes, au même titre que des chercheurs, des travailleurs sociaux ou des politiques.
Cause commune est une démarche de mobilisation et de regroupement d’habitants de quartiers populaires pour qu’ils agissent ensemble en vue de l’amélioration de leurs conditions d’existence et celles de leurs concitoyens.
L’OIP a lancé fin 2013 la campagne « Ils sont nous ». Pour montrer que la prison n’arrive pas qu’aux autres et bousculer les représentations. Parce que les clichés et stigmatisations sont tenaces. Tout au long de cette campagne, des anciens détenus nous ont raconté leur parcours de vie. Ces entretiens ont été publiés dans notre revue et sur un blog, sur le site de Rue89. Elle s’est prolongée par des rencontres entre huit anciens détenus et huit écrivains, dont les nouvelles ont été publiées dans un livre « Passés par la case prison ».
Les textes et entretiens issus de cette campagne nous montrent l’envers du fait divers et font émerger l’humain derrière les stéréotypes de « monstre » ou de « racaille ». Parce qu’aucun de nous ne peut être réduit à un seul acte, ni même à un seul choix. Emergent aussi des contextes sociaux, des familles dépassées qui ne voient pas, une école qui discrimine, un quartier où l’illégalité est banalisée, une justice qui assène ses coups… Des contextes dans lesquels a prospéré la pire des réponses, celle qui rend plus seul, plus pauvre, plus violent et plus inadapté à la vie sociale : la prison.
Le projet vise à donner la parole aux habitants du quartier Beaucaire, à Toulon, en grande précarité afin que leur parole exprimée et construite de façon collective, produise des changements concrets, petits ou grands dans leur vie et leur environnement.
Le projet est de construire avec les habitants du quartier des Agnettes, à Gennevilliers (un des plus pauvres d’Île-de-France) des outils pour changer concrètement leur vie quotidienne par des projets collectifs et des mobilisations pour se faire entendre des pouvoirs publics sur la base des méthodes du community organizing rencontrant celle de l’éducation populaire et du christianisme social.
Développé en partenariat avec l’Université d’Oxford, le projet consiste à réaliser une recherche internationale sur la nature de la pauvreté et à mesurer l’ensemble des dimensions qu’elle recouvre. La recherche s’opère à partir du croisement des savoirs avec des personnes en situation de grande pauvreté dans sept pays.
Depuis janvier 2014, l’Alliance citoyenne accompagne l’émergence d’une campagne pour l’amélioration des conditions d’accueil des étrangers dans l’agglomération grenobloise. Le but est de construire une alliance entre des étrangers qui subissent des dysfonctionnements institutionnels (hébergement, allongement des délais, etc.), des associations qui agissent déjà sur ces problématiques et des associations communautaires (association des Sénégalais de l’Isère, association des Congolais de Grenoble, etc.) pour faire pression sur les institutions locales et obtenir des améliorations des conditions d’accueil des étrangers dans l’agglomération.
Cette marche est un évènement festif et joyeux qui a pour but d’unir et de mobiliser les personnes en situation de précarité et les personnes qui y sont sensibles dans une démarche militante citoyenne. Cela afin d’interpeller l’opinion et les pouvoirs publics (préfecture, ministère du logement, ministère du travail, élus…) sur les situations précaires d’accès au logement, d’accès au travail ou encore d’accueil des migrants sans-papiers. Les organisateurs invitent tout citoyen (homme ou femme politique compris) à les rejoindre lors de ces marches.