Ces 3 journées permettent à des professionnels et des personnes en difficultés sociales de se former ensemble sur les questions liées à la santé. Chaque participant est à la fois formateur et formé. L’objectif est de partager, de mieux comprendre les logiques et représentations des uns et des autres et de provoquer des prises de conscience, notamment chez le personnel soignant. Ensemble, les participants trouvent des pistes de solutions pour mieux communiquer et mieux se comprendre.

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La chorale Au Clair de la rue donne la possibilité aux personnes de la rue de participer à une activité qui leur permet de se « resocialiser », de retrouver des repères (assiduité, règles de la chorale…) et se sentir mieux grâce aux vertus de la musique et du chant. Elle est née de la rencontre entre un bénévole et une personne de la rue qui souhaitaient rendre hommage aux personnes sans domicile en chantant lors de leur enterrement. Depuis, la chorale est en lien avec le collectif Les Morts de la rue et a donné naissance à une Fédération d’une dizaine de chorales similaires. Plus »

Cause commune est une démarche de mobilisation et de regroupement d’habitants de quartiers populaires pour qu’ils agissent ensemble en vue de l’amélioration de leurs conditions d’existence et celles de leurs concitoyens.

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L’OIP a lancé fin 2013 la campagne « Ils sont nous ». Pour montrer que la prison n’arrive pas qu’aux autres et bousculer les représentations. Parce que les clichés et stigmatisations sont tenaces. Tout au long de cette campagne, des anciens détenus nous ont raconté leur parcours de vie. Ces entretiens ont été publiés dans notre revue et sur un blog, sur le site de Rue89. Elle s’est prolongée par des rencontres entre huit anciens détenus et huit écrivains, dont les nouvelles ont été publiées dans un livre « Passés par la case prison ».

Les textes et entretiens issus de cette campagne nous montrent l’envers du fait divers et font émerger l’humain derrière les stéréotypes de « monstre » ou de « racaille ». Parce qu’aucun de nous ne peut être réduit à un seul acte, ni même à un seul choix. Emergent aussi des contextes sociaux, des familles dépassées qui ne voient pas, une école qui discrimine, un quartier où l’illégalité est banalisée, une justice qui assène ses coups… Des contextes dans lesquels a prospéré la pire des réponses, celle qui rend plus seul, plus pauvre, plus violent et plus inadapté à la vie sociale : la prison.

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Le projet vise à donner un écho artistique de qualité à l’expression des personnes « sans-voix » sur des thèmes de société choisis par eux. Cette expression artistique doit pouvoir toucher le grand public mais aussi les institutions, les collectivités territoriales, les élus… Elle vient amplifier la parole construite en amont au sein du collectif des « Sans-Voix ». Cette amplification est expérimentée avec succès grâce à l’engagement bénévoles de « sans-voix », d’artistes, d’élus, d’associations. Deux concerts d’une heure trente ont été donnés à l’occasion de la Semaine nationale de lutte contre le racisme et la discrimination. Un CD de cinq titres a été produit.

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7% des personnes âgées de 16 à 65 ans sont en difficulté avec l’écrit et ne peuvent pas réaliser des actes simples de la vie quotidienne, comme payer une facture, lire un bulletin scolaire, un contrat de travail, le journal ou encore lire des histoires à leurs enfants. « Il n’est jamais trop tard« , disent les uns. « On peut réapprendre autrement qu’à l’école » disent les autres. Comment faire savoir à des personnes qui se cachent derrière le mur de la honte qu’il est possible de (ré)apprendre à l’âge adulte ?

C’est ce défi que se sont lancé des personnes qui ont fait le chemin de réapprendre en témoignant de leur parcours et de leur réussite. Pour faire entendre leur voix, les apprenants-ambassadeurs du Morvan (association Par Chemins), en partenariat avec les autres apprenants de la Chaîne des Savoirs, ont réalisé un agenda hebdomadaire 2015 pour porter leur parole, leur expérience, leurs revendications. Si Par Chemins a été le maître d’œuvre de ce projet, nombreux sont ceux qui s’y sont associés en déposant des textes, des illustrations, des pensées.

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Ce festival qui a lieu tous les ans sous un grand chapiteau installé sur le parvis de Notre Dame à Paris est destiné à permettre aux personnes en situation de grande exclusion de se produire en public (chanson, poésie, théâtre…) et d’exposer leurs œuvres artistiques. Il a aussi pour vocation de communiquer sur une façon d’envisager l’homme et la relation d’aide. Aux personnes vivant « de » ou « dans » la rue, le festival permet donc de donner un espace d’expression, d’augmenter leur estime de soi et de révéler leur potentiel à leurs propres yeux.

Pour le grand public, le festival cherche à montrer la dignité intrinsèque de « ceux qui n’ont rien », de « ceux qui ont tout perdu », à rendre visible et pointer les dysfonctionnements de notre société par une manifestation publique autre que revendicatrice, à transmettre une vision chrétienne de l’accompagnement et à combattre les préjugés sur l’exclusion.

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Le projet avait pour but premier de réunir des jeunes militants issus du Quart Monde et d’autres jeunes autour d’une réalisation commune qui faisait sens pour eux : une compilation de slams sous forme d’un album CD. Il s’agissait de leur offrir un véritable moyen d’expression leur donnant l’occasion de témoigner de leur vie et de leurs espoirs. Les jeunes ont éprouvé une grande fierté devant leur capacité à conduire ensemble, de bout en bout, un projet fédérateur qui doit leur permettre, par la suite, de créer des réseaux et de s’ouvrir au monde, tout simplement.

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Le projet vise à donner la parole aux habitants du quartier Beaucaire, à Toulon, en grande précarité afin que leur parole exprimée et construite de façon collective, produise des changements concrets, petits ou grands dans leur vie et leur environnement.

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Le projet a pour but de faciliter l’expression des citoyens en processus d’exclusion, du fait de leur pauvreté, sur les points cruciaux de leur vécu et sur les solutions qu’ils proposent face à ces problèmes (très bas revenus, chômage durable, entraves dans l’accès à la formation, aux soins, à la culture … mais aussi déficit de reconnaissance sociale).

Les objectifs poursuivis sont de mettre en relief, à partir de situations précises, les capacités de proposition et d’organisation des citoyens en précarité, de permettre aux divers types de citoyens de vérifier que le dialogue entre eux et la construction en commun de réponses aux situations de pauvreté sont possibles, et d’amorcer des réalisations issues des propositions.

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