Le premier but du projet est de sensibiliser, par le théâtre, l’opinion publique à la situation et aux difficultés des couples franco-étrangers en France.
Malgré le déploiement de la protection sociale, l’aggravation des situations d’exclusion conduit à la précarisation croissante d’une part de la société. Quels sont donc ces « nouveaux risques sociaux » ? Qu’apprenons-nous à l’écoute de ceux qui éprouvent le regard d’une société qui veut les éloigner et s’éloigner d’eux ? Comprendre avec eux les causes des formes nouvelles d’exclusion, les distinguer de la pauvreté, c’est mesurer combien, au fil des époques, l’exclusion et le sentiment d’appartenance sont les fruits d’une vision de la société et des « modèles » qu’elle impose.
Pour la première fois de leur histoire centenaire les SSF ont décidé de faire participer massivement les personnes les plus pauvres, celles qui sont les plus concernées par les mécanismes de solidarité mais qui le plus souvent ne participent pas à l ’élaboration des politiques sociales qui les concernent. Une séance plénière devant 3 000 personnes a permis à des personnes en grande difficulté de dire leurs combats au quotidien. Le samedi après-midi, quatre ateliers (sur la famille, le logement, l’immigration et l’économie solidaire ) ont été préparés et animés par des personnes en situation d’exclusion.
Le projet vise, en s’appuyant sur l’expérience des parents et enfants connaissant la grande pauvreté, associée à celle des enseignants, de parents d’élèves d’autres origines sociales et de mouvements d’éducation populaire, à améliorer les pratiques d’enseignement de façon à permettre la réussite scolaire de tous. L’objectif est de répondre aux trois questions suivantes :
- Comment rendre effectif le droit à l’éducation pour tous ?
- Comment faire pour que chaque enfant puisse développer tous ses potentiels ?
- Comment être ambitieux pour l’école, pour qu’à son tour elle puisse être ambitieuse pour tous les enfants et tous les jeunes ?
L’objectif du projet est d’établir une plateforme d’objectifs communs avec les syndicats d’enseignants, les fédérations de parents d’élèves, les mouvements pédagogiques et les mouvements d’éducation populaire en vue de l’amélioration des pratiques des enseignants.
Le but du projet est de donner la parole à des parents en situation d’exclusion afin qu’ils apportent leur point de vue et leur perspective sur la parentalité. Il s’agit de leur permettre, en s’appuyant sur les résultats d’une recherche réalisée par eux-mêmes avec l’aide méthodologique d’un universitaire, de débattre avec d’autres acteurs (élus, enseignants, travailleurs sociaux…) pour une meilleure compréhension des uns et des autres et l’émergence de projets d’éducation en commun.
Au cours du colloque, les parents doivent pouvoir retrouver leur dignité, oser prendre la parole dans l’espace public, se sentir reconnus et valorisés dans leur parentalité malgré leurs difficultés sociales. Le colloque doit également favoriser le changement de regard des professionnels et des institutions sur les parents de milieu populaire.
Non seulement il s’agit de regarder l’avenir à long terme, mais d’inventer, migrants et citoyens du pays d’installation, une culture commune, cette culture de la fraternité, qu’évoque Benoît XVI dans sa lettre pour la Journée des Migrants : « La fraternité humaine est l’expérience, parfois surprenante, d’une relation qui rapproche, d’un lien profond avec l’autre, différent de moi, fondé sur le simple fait d’être des hommes ». Comme en 2009 pour la session sur « Les nouvelles solidarités », les Semaines sociales de France ont décidé que les débats ne porteraient pas « sur les migrants », mais « avec les migrants ».
Il ne convient pas seulement de réfléchir à l’avenir des migrants dans notre pays, mais à son avenir avec ses migrants, dans un monde de demain marqué par l’accroissement des échanges, et par l’importance « d’appartenances ouvertes » fondées sur une culture propre et accueillante à une culture étrangère. La session donne largement la parole aux personnes issues de l’immigration, afin de mieux comprendre leurs parcours et leurs situations. Cela est en effet indispensable pour mettre fin aux préjugés, appréhender de façon sereine cette question des migrations et réaliser la richesse que constitue pour une société la diversité des profils et des cultures.
A l’occasion du Festival du Mot 2012 à la Charité-sur-Loire, les organisateurs ont décidé de convier Martine Le Corre, militante d’ATD Quart Monde, comme invitée d’honneur. Ils ont ainsi souhaiter placer au cœur du Festival les problématiques de ceux qui souffrent de la pauvreté.
Dans ce cadre, une rencontre publique a eu lieu autour de Martine Le Corre sur le thème : « La force des Mots » ou comment s’approprier les mots pour gagner en autonomie et en liberté, lutter contre la fatalité de la misère par le langage, prôner la culture et l’enseignement plutôt que l’assistance et la charité. Les mots peuvent permettre de sortir de la précarité et du désespoir qui l’accompagne. Par ailleurs, la projection du film « Joseph, l’insoumis », consacré au Père Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, a donné lieu à une table ronde avec les acteurs du film et des militants du mouvement.
Ce projet propose des espaces d’expression pour écrire les souhaits, désirs et utopies des personnes vivant l’exclusion et la pauvreté, mais aussi leurs idées, leurs engagements et leurs moyens pour s’en sortir. Les expériences vécues, les points de vue et les propositions sont relayées auprès des pouvoirs publics pour faire pression sur les décideurs et, auprès du grand public, pour sensibiliser l’opinion. Il s’inscrit dans une démarche éducative qui contribue à développer la citoyenneté : la personne qui écrit devient actrice du projet de société qu’elle souhaite construire. La parole des personnes vivant l’exclusion construit alors l’avenir de la solidarité.
Cette journée avait pour but de réunir tous les acteurs de l’association, à l’occasion de ses 25 ans, pour « faire mouvement » autour de ses valeurs et d’initier une dynamique nouvelle de participation des « personnes logées » à la vie de l’association. Il s’agissait également d’expérimenter pendant l’année préparatoire et au cours de l’évènement, le « vivre ensemble » prôné par Habitat et Humanisme.
A l’occasion de la sortie du livre « L’entreprise réinventée » (Gérard Desmedt, Les Éditions de l’Atelier), TAE a organisé une journée « Portes Ouvertes dans les ateliers » de façon à mettre en lumière le projet et promouvoir les idées et valeurs dont il est porteur.
La journée proposait la visite des locaux ponctuée par des ateliers de découverte des différents métiers (informatique, bâtiment, ménage/cuisine). Un buffet confectionné par les salariés a permis d’échanger de manière conviviale à l’heure du déjeuner. Une table ronde sur le thème « L’emploi pour tous, quels défis à relever ? », introduite par un groupe de TAE, a réuni l’auteur du livre et d’autres intervenants.
En raison de leurs conditions d’existence, les personnes les plus pauvres font une expérience de Dieu tout à fait singulière. Convaincue que celles-ci sont un ferment pour la société, l’association a pour objectif de permettre la transmission de leur parole aux Églises. Il s’agit donc d’approfondir la foi chrétienne à partir de l’expérience du malheur, de l’abandon et de la désespérance, et de permettre une réciprocité dans la réflexion.