Ce film raconte la vie d’un ancien illettré, celle de Gérard. À 47 ans, il sait enfin lire et écrire, pourtant ces choses simples de la vie quotidienne continuent d’être angoissantes, paralysantes. La réalisatrice Marianne Bressy a suivi son cheminement vers le savoir. 

L’association TIME LAPSE a souhaité mettre à profit ce récit afin de créer un objet de lutte contre l’illettrisme. À l’occasion d’une tournée dans quinze villes de France, un travail de réflexion en groupe a été mené. 

Avec la participation d’une dizaine de Centres Ressources Illettrisme et de la Chaîne des savoirs, TIME LAPSE répertorie les outils et les aides existantes avant d’analyser leur efficacité et les manques à combler. Grâce aux données récoltées et à l’aide d’experts, il s’agit d’élaborer une ressource adéquate et gratuite pour les personnes en situation d’illettrisme. La ressource en question doit être multiple : CD-ROM, QR Code, chaîne Youtube ou clé USB. Elle devrait être effective d’ici 2024. 

L’organisme porteur du projet

Association TIME LAPSE

Brève description de l’organisme porteur du projet

L’association TIME LAPSE a été créée en 2017 à l’occasion du co-financement du film “Au pied de la lettre”. Le duo de fondateurs est composé d’une ancienne chargée de mission de lutte contre l’illettrisme et d’un chercheur en psychologie. L’intention première de ce duo se limitait à encourager la création audiovisuelle et cinématographique. C’est au fur et à mesure des rencontres dans le cadre des enquêtes et recherches effectuées pour la réalisation du film que la dimension sociale et engagée s’est greffée à la raison d’être de l’association.

Personnes concernées par l’initiative

Toutes les personnes en situation d’illettrisme sont invitées à participer aux journées de travail. En prenant la parole, celles-ci aident les autres qui n’osent pas ou ne peuvent pas, à l’image dans le film de Gérard. Il veut servir d’exemple et comprend l’utilité du cinéma pour toucher le grand public. 

Les professionnels de différents secteurs sont également concernés : formateurs, enseignants, bibliothécaires, des travailleurs sociaux aux professionnels de santé, en passant par les conseillers Mission locale et Pôle Emploi, mais aussi les chefs d’entreprises et les élus de communes. En participant au projet, ils pourront appréhender les problématiques qu’implique l’illettrisme pour accompagner au mieux les personnes qu’ils rencontrent et avec lesquelles ils travaillent. 

Calendrier

De septembre 2019 à décembre 2020, à Blois, Châteauroux, Nancy, Bonneville, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Avignon, Nice, Marseille, Nîmes, Montpellier, Perpignan, Carcassonne et Bordeaux. 

Principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin, TIME LAPSE, financement participatif

Contact

TIME LAPSE

37 La Rabine Aux Fouteaux 

35250 SAINT-GERMAIN-SUR-ILLE

06.22.42.05.91

associationtimelapse@gmail.com

La crise sanitaire a exacerbé les difficultés de jeunes en situation de précarité. À cela s’ajoute, un sentiment de mal-être et une perte de vision dans l’avenir. L’association CRIDEV, à Rennes, a mis en place des ateliers « Désorientations » afin de créer un espace pour partager des expériences, questionnements et doutes. Des permanences d’entraide administrative ont été également organisées.


L’organisme porteur du projet

CRIDEV

Brève description de l’organisme porteur du projet

Le CRIDEV est un « Centre de Ressources et d’Interpellation pour un monde sans rapports de domination ». L’association, créée en 1974, traite principalement les thématiques liées aux injustices sociales en France et à l’étranger : les discriminations, l’interculturalité, les néo-colonialismes, les solidarités et mobilités internationales, les résistances citoyennes, les droits non respectés des populations opprimées.

Personnes concernées par l’initiative

Ce sont essentiellement des étudiants ou des chômeurs en situation de précarité qui ont des difficultés d’accès aux droits. 

Moyens mis en œuvre

Pendant quatre mois, un cycle de cinq ateliers a permis aux participants d’échanger sur leur vécu. Ces temps de causeries ont donné lieu, par exemple, à des discussions autour du sexisme.

Un espace « ressources administratives » a été aménagé. Des bénévoles du CRIDEV, qui ont déjà surmonté des difficultés d’accès aux droits, ont été formés pour accompagner sur le volet entraide administrative. 


Calendrier du projet

Février à décembre 2022.

Les principaux acteurs qui accompagnent financièrement le projet

Association Georges Hourdin, Association Agir sa vie

Contacts

Elise Schumacher, accompagnatrice et formatrice au CRIDEV

41 avenue Janvier – 35000 Rennes

Tél. : 02 99 30 27 20

Le projet visait à construire un parcours sonore pour relayer auprès d’élus locaux la parole et l’analyse de personnes en situation d’exclusion (SDF, personnes migrantes…) fréquentant le restaurant social Leperdit (Rennes), que les gens appellent communément Le fourneau, lors de l’inauguration de ses nouveaux locaux, en janvier 2019. L’objectif était double : permettre aux personnes vivant la grande précarité d’avoir un espace d’expression de leurs analyses et de leurs vécus et amener les élus à mieux comprendre les mécanismes d’exclusion et d’avoir un retour sur les dispositifs en cours de la part des premiers concernés.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-le-restaurant-leperdit-accueille-150-sdf-chaque-jour-6462891

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Dans les colocations solidaires Lazare, vivent ensemble des personnes qui étaient sans domicile fixe et des jeunes professionnels. Le projet donne la parole aux personnes accueillies au sein des colocations pour qu’elles puissent mettre des mots sur leur parcours de vie :

  • ce qui les a amenées à la rue ;
  • ce qui leur a permis de retrouver un logement ;
  • leurs sentiments sur leur vie en colocation Lazare ;
  • leurs projets pour l’avenir.

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Le « Café de l’Atelier » est un lieu ouvert par l’association « Atelier coopératif et citoyen » en plein vieux Vannes afin d’échanger et de décider la mise en place de différentes coopérations entre, d’une part, des personnes vivant diverses formes de solitude liées à leur situation de précarité ou de souffrance psychique et, d’autre part, des citoyens intégrés dans la vie de la cité.

Le café est un lieu convivial où les personnes – au nombre d’une bonne vingtaine en moyenne – se retrouvent deux fois par semaine. Chacun peut venir proposer des actions solidaires : elles sont mises en place ensemble et les décisions sont prises collectivement afin d’établir un échange et d’apprendre les uns des autres. Un grand tableau permet de recenser les propositions faites.

Le café sert aussi de lieu de formation : une première a été organisée sur l’accueil en juin 2015, une autre sur la co-responsabilité en novembre 2015. Différents thèmes de débat sont aussi abordés : la relation à l’alcool, les rapports homme-femmes. Tout cela contribue à l’expression des personnes les plus vulnérables et à leur construction citoyenne.

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Les personnes vivant à la rue, en amont du besoin de « toit », sont surtout en demande de lien social. Face au risque de voir les budgets publics se consacrer uniquement à « la mise à l’abri », l’idée a émergé de mettre en valeur le besoin de lien social à travers un recueil de témoignages.

Ce recueil a été réalisé à partir de l’interview d’une vingtaine de personnes qui vivent à la rue ou qui en sont sorties. Cet ouvrage de cent pages témoigne de la nécessité d’un accompagnement social et humain pour répondre à la violence de l’abandon, la perte de confiance, la précarité et la solitude. Il a été symboliquement remis aux Pouvoirs Publics le 17 octobre 2009, journée du « refus de la misère ».

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Le projet a pour but de mettre en débat les conditions nécessaires à une mobilisation des citoyens dans l’objectif de valoriser les capacités de tous à comprendre le monde et à échanger au sujet de cette compréhension. L’action consiste à former des équipes d’intervention, à produire des situations d’étude et à organiser des séances-débats multiples en utilisant la méthode du théâtre forum.

La démarche veut permettre la recherche collective sur des alternatives à des situations vécues par la population visée, là où elle vit, à valoriser les capacités de celle-ci à comprendre le monde et à s’engager dans un rôle d’artisan social, à convaincre ces personnes que certaines réalités de leur quotidien ne sont pas fatales.

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La chorale Au Clair de la rue donne la possibilité aux personnes de la rue de participer à une activité qui leur permet de se « resocialiser », de retrouver des repères (assiduité, règles de la chorale…) et se sentir mieux grâce aux vertus de la musique et du chant. Elle est née de la rencontre entre un bénévole et une personne de la rue qui souhaitaient rendre hommage aux personnes sans domicile en chantant lors de leur enterrement. Depuis, la chorale est en lien avec le collectif Les Morts de la rue et a donné naissance à une Fédération d’une dizaine de chorales similaires. Plus »