Le Collectif vise à générer les conditions nécessaires à ce que chacun puisse vivre dignement sans pauvreté en Rhône-Alpes et à obtenir des changements, notamment dans les politiques publiques locales, à travers la mobilisation collective du plus grand nombre. Après la marche régionale de l’été 2010 et la rédaction d’un Livre blanc, porteur de propositions et de revendications ciblant des causes de la pauvreté dans la société, une nouvelle marche a été organisée en 2011. Son slogan était « pour tous, la garantie d’un revenu stable, un logement choisi et décent, l’égalité d’accès aux soins ».
Ce projet propose des espaces d’expression pour écrire les souhaits, désirs et utopies des personnes vivant l’exclusion et la pauvreté, mais aussi leurs idées, leurs engagements et leurs moyens pour s’en sortir. Les expériences vécues, les points de vue et les propositions sont relayées auprès des pouvoirs publics pour faire pression sur les décideurs et, auprès du grand public, pour sensibiliser l’opinion. Il s’inscrit dans une démarche éducative qui contribue à développer la citoyenneté : la personne qui écrit devient actrice du projet de société qu’elle souhaite construire. La parole des personnes vivant l’exclusion construit alors l’avenir de la solidarité.
Cette journée avait pour but de réunir tous les acteurs de l’association, à l’occasion de ses 25 ans, pour « faire mouvement » autour de ses valeurs et d’initier une dynamique nouvelle de participation des « personnes logées » à la vie de l’association. Il s’agissait également d’expérimenter pendant l’année préparatoire et au cours de l’évènement, le « vivre ensemble » prôné par Habitat et Humanisme.
A l’occasion de la sortie du livre « L’entreprise réinventée » (Gérard Desmedt, Les Éditions de l’Atelier), TAE a organisé une journée « Portes Ouvertes dans les ateliers » de façon à mettre en lumière le projet et promouvoir les idées et valeurs dont il est porteur.
La journée proposait la visite des locaux ponctuée par des ateliers de découverte des différents métiers (informatique, bâtiment, ménage/cuisine). Un buffet confectionné par les salariés a permis d’échanger de manière conviviale à l’heure du déjeuner. Une table ronde sur le thème « L’emploi pour tous, quels défis à relever ? », introduite par un groupe de TAE, a réuni l’auteur du livre et d’autres intervenants.
En raison de leurs conditions d’existence, les personnes les plus pauvres font une expérience de Dieu tout à fait singulière. Convaincue que celles-ci sont un ferment pour la société, l’association a pour objectif de permettre la transmission de leur parole aux Églises. Il s’agit donc d’approfondir la foi chrétienne à partir de l’expérience du malheur, de l’abandon et de la désespérance, et de permettre une réciprocité dans la réflexion.
A partir des fonctionnements innovants mis en place par TAE (Travailler et apprendre ensemble), le projet est de rassembler des entreprises dites « classiques » pour rechercher avec elles les moyens d’intégrer des travailleurs en situation d’exclusion et de les soutenir dans cette voie. Ce travail d’étude et de recherche se conclut par un colloque de façon à retransmettre publiquement les éléments forts issus de la démarche. L’expérience est également partagée lors d’une rencontre internationale d’ATD Quart Monde portant sur des projets d’activités économiques dans plusieurs pays.
Le projet aboutit à la rédaction d’un « livre blanc » sur ces échanges de savoirs et d’expériences et l’élaboration d’une méthode de relecture croisée des pratiques d’entreprises.
Le projet global est une campagne de sensibilisation à l’aide d’un documentaire qui compile les témoignages de treize couples franco-étrangers. Ce film aborde les difficultés qu’ils rencontrent pour mener une vie familiale normale sur le territoire français.
Le projet a pour but de mettre en débat les conditions nécessaires à une mobilisation des citoyens dans l’objectif de valoriser les capacités de tous à comprendre le monde et à échanger au sujet de cette compréhension. L’action consiste à former des équipes d’intervention, à produire des situations d’étude et à organiser des séances-débats multiples en utilisant la méthode du théâtre forum.
La démarche veut permettre la recherche collective sur des alternatives à des situations vécues par la population visée, là où elle vit, à valoriser les capacités de celle-ci à comprendre le monde et à s’engager dans un rôle d’artisan social, à convaincre ces personnes que certaines réalités de leur quotidien ne sont pas fatales.
Le projet a pour but de partir des compétences des personnes pour construire leur projet professionnel, d’évaluer et valoriser ces compétences acquises tout au long du parcours d’insertion pour faciliter l’accès à la formation et à l’emploi, notamment dans les associations de « service à la personne ». L’objectif final est de créer le contenu et l’architecture d’un « Passeport de compétences » mis à la disposition des demandeurs d’emploi accompagnés ou non.
La démarche du « Passeport de compétences » veut développer l’appétence à la formation, valoriser les personnes, favoriser la transférabilité des compétences tout au long de la vie, donner une lecture objective de ce que savent faire les personnes à leurs futurs employeurs.
Le fossé de l’accès aux télécoms, qui se manifeste à la fois dans une moins bonne connaissance des outils numériques et dans le sous-équipement des foyers, ne cesse de se creuser. Or, subir ce fossé c’est s’éloigner plus encore du marché du travail, distendre les liens sociaux et avoir une possibilité de s’informer nettement restreinte.
Dans la continuité de la réflexion engagée avec des partenaires autour des solutions locales et des orientations nationales qui pouvaient être mises en place pour encourager l’accès et la maîtrise des nouvelles technologies, l’Agence nouvelle des solidarités actives (ANSA) a souhaité consulter directement les utilisateurs à petits revenus. Car analyser les besoins pour rendre les télécoms accessibles à tous sans écouter les premiers concernés par la « fracture numérique » serait non seulement absurde mais également inefficace. L’objectif étant d’appuyer les pouvoirs publics et les opérateurs dans le développement de solutions innovantes pour répondre au mieux aux besoins des usagers.