Les universités populaires d’ATD Quart Monde ont été créées en 1972. Ce sont des lieux de dialogues, d’échanges et de formation où se mêlent des personnes en situation de pauvreté et d’autres citoyens qui ne vivent pas cette situation mais veulent apprendre à lutter contre la misère avec ceux qui la vivent. De ces expériences et de ces rencontres naissent de nouvelles idées afin de mieux combattre les causes de la pauvreté. Il existe des universités populaires d’ATD dans dix régions françaises, mais aussi en Belgique, en Suisse, en Espagne, au Canada, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Les universités populaires ont contribué à l’accession du mouvement au Conseil économique, social et environnemental.

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L’Atelier est un groupe de personnes ayant connu la vie à la rue qui part rencontrer d’autres personnes ayant des expériences similaires autour de l’accompagnement du deuil et de la dignité des funérailles pour échanger sur les pratiques et s’enrichir mutuellement.

Le but est de donner la possibilité à un groupe de personnes de prendre en charge la préparation d’un projet collectif, de développer la prise de responsabilités et de parole, de partager des expériences et recevoir celles des autres, de rédiger un compte rendu de l’expérience pour le rendre utile à d’autres et de soutenir les associations et collectifs sur le terrain.

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La finalité de ce projet est d’offrir un travail artistique de qualité, une pièce de théâtre, réalisé par des personnes vivant des situations d’exclusion et de grande pauvreté, dans un lieu prestigieux : le Théâtre des Amandiers, à Nanterre. L’art permet une confiance en soi, la reprise d’une dynamique de vie, il réveille la parole et « met en mouvement la vie de l’esprit ». Il crée un « plus-être ».

Ce projet porte plusieurs objectifs :

  • Permettre aux personnes de maintenir et de développer un lien avec la vie sociale, culturelle et artistique ;
  • Leur permettre de se libérer de leur étiquette de personne en réinsertion, de s’intégrer à la vie de la cité et d’être pris en considération ;
  • Développer des échanges artistiques et culturels entre le Cash et le Théâtres des Amandiers ;
  • Offrir l’accès aux œuvres, donc au texte, et favoriser l’aide à sa compréhension.

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« La misère est une violation des droits de l’homme »  (Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies sept 2012). La  lutte contre la grande pauvreté et l’exclusion n’est pas affaire d’assistance mais d’accès aux droits fondamentaux (droit de vivre en famille, droit au logement, droit à l’éducation, à la formation et au travail, droit à la culture, accès à la justice…). Pendant un an, partout en Europe, ont été récoltés des récits d’expériences sur le respect ou non, sur l’effectivité ou non des droits fondamentaux des personnes vivant la grande pauvreté. Ces récits, écrits par ou avec elles, ont montré  le gouffre qu’il y a entre le droit, son effectivité et l’incompréhension réciproque qui existe entre les très pauvres et les professionnels de la justice  chargés de faire respecter ces droits.

En avril 2014, un séminaire « Justice et Droits de l’Homme » a rassemblé soixante-dix personnes venues de Belgique, d’Espagne, de France et des Pays-Bas dont vingt cinq ayant l’expérience de la grande pauvreté. Le but était de réfléchir, avec et à partir d’eux, à construire ensemble (professionnels du droit, personnes ayant l’expérience vécue de la grande pauvreté et citoyens solidaires) des pistes d’actions pour que la justice contribue davantage à ce que les droits fondamentaux deviennent réellement des droits pour tous.

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Cette séance en atelier a pour objectif de provoquer un débat entre des personnes en situation de précarité et des personnes du monde de l’entreprise à tous les échelons de la hiérarchie, quant au rôle actif dans l’innovation que peuvent jouer les salariés les moins qualifiés.

Déroulement de la séance :

  • Lancement avec notamment un « Texte introductif » dense, à voix multiples, sur le thème de l’atelier.
  • Saynète « L’emballage des poêles », pour montrer comment se construit l’innovation sur une ligne de production.
  • Photos projetées, participation de la salle, sur les représentations de l’innovation en entreprise.
  • Approfondissement avec la salle, introduit par SEB (Tefal) et TAE : repères sur Partage, Confiance, Erreur.
  • Mini-ateliers dans la salle et échange collectif à 90 personnes.

Conclusions : flashs multiples de la salle, puis en quelques minutes par plusieurs chefs d’entreprise.

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Ces journées étaient conçues pour permettre le partage et la mutualisation des expériences. Elles sont parties du constat que les personnes vivant dans la pauvreté ont une vraie capacité à exprimer leur avis, à prendre des initiatives, à faire des propositions et à être acteurs. Cette capacité d’agir s’exerce dans tous les domaines : social, familial, politique, culturel… Cette réalité est souvent méconnue des décideurs politiques et de ceux qui ne sont pas concernés par la pauvreté.

L’objectif principal était donc de donner la parole aux personnes confrontées à des situations économiques et sociales difficiles, voire extrêmes, de façon à rendre visible les initiatives et actions auxquelles elles prennent part. Le second but était de réunir tous ceux qui font le pari de « l’action collective » et de « la co-construction ».

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Permettre une rencontre de personnes en situation de précarité avec des représentants des professions juridiques, les échanges sur les sujets proposés permettant de trouver des actions à conduire.

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La recherche-action populaire vise l’amélioration de l’accueil et un meilleur accompagnement du public vivant la précarité, par la transformation en profondeur des pratiques et l’innovation. Elle s’organise sous forme d’ateliers de recherche-action, se déroulant au plus proche de la réalité du terrain.

Après une première partie de la recherche-action réalisée auprès des bénévoles, selon une méthodologie précise (observations, questionnement, analyse, expérimentations), une seconde phase propose d’expérimenter un travail collectif avec les personnes accueillies, qui deviendront à leur tour actrices du projet. Grâce à une approche qui permet une réelle prise de parole et une prise en compte des réflexions, les personnes vivant l’exclusion et la précarité apportent leur point de vue, leur analyse, leurs propositions.

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Ce projet a rassemblé des personnes mal-logées et sans domicile qui ont souhaité réaliser un film (fiction) sur le thème du mal-logement. Elles ont choisi de relater l’histoire d’une femme mal-logée qui se bat pour garder sa famille unie. Le film permet de promouvoir une image différente des personnes vivant dans des conditions de mal-logement. Il sensibilise aux conditions de vie dans les hôtels meublés, notamment grâce à l’organisation de projections. Il souhaite favoriser l’émergence d’une plus large mobilisation sur la question du mal-logement. Ce film agit pour la promotion de l’action collective. Il a été présenté au Festival International du Film de Droits de l’Homme en mars 2011.

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A travers la cuisine, des femmes et des hommes se racontent. Ils livrent leurs histoires singulières et collectives. Des mots, de saveurs et des couleurs pour dire la vie. Une vie qui se révèle dans le goût de l’Autre, dans la rencontre autour de Plats d’existences.

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